Amélioration de la qualité de l’air entre 2009 et 2019 sur le Plan de Protection Atmosphérique (PPA) de l’agglomération de Montpellier : quels gains pour la santé ?

Atmo Occitanie avec le CREAI-ORS Occitanie, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie présente les gains sanitaires dûs à l’amélioration de la qualité de l’air sur le territoire du Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) de l’agglomération Montpelliéraine. 

L’étude portant sur la période 2009 à 2019 indique une amélioration importante de la qualité de l’air pour les particules (PM2.5) et le dioxyde d’azote (NO2). En moyenne annuelle, les PM2.5 ont diminué de 16% et le NO2 de 23%. Cette évolution favorable se traduit par une diminution notable de l’impact de la pollution atmosphérique à long terme sur différents indicateurs de santé : le taux de mortalité, l’incidence des cancers du poumon, des accidents vasculaires cérébraux chez les plus de 30 ans, mais aussi de l’asthme chez les 0-17 ans.

Bien que la qualité de l’air se soit améliorée entre 2009 et 2019 sur le PPA de Montpellier, le gain sanitaire potentiel à long terme reste encore important. Dans le futur, des gains non négligeables pour la santé publique sont encore possibles si les concentrations des PM2,5 et du NO2 atteignent les valeurs guide OMS 2021. 

Quels sont les impacts de la pollution de l’air ambiant sur la population de l’agglomération montpelliéraine ces dix dernières années ? Quel constat en tirer ? Decryptage*. 

*Les indicateurs de santé présentés dans ce dossier de presse portent sur la population de l’agglomération montpelliéraine âgée de 30 ans et plus et, pour les cas d’asthme, la population de l’agglomération montpelliéraine âgée de 0 à 17 ans.

 

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CE QU'IL FAUT RETENIR

Chemin parcouru entre 2009 et 2019 : amélioration de la qualité de l’air, baisse de la mortalité

Avec une baisse de 16% pour les particules fines (PM2.5) la qualité de l’air s’est améliorée, entre 2009 et 2019, sur le territoire du Plan de Protection de l’Atmosphère de l’agglomération montpelliéraine. 

En corrélation avec cette évolution, l’impact à long terme de la pollution atmosphérique a baissé sur les indicateurs de santé :

  • - 19% de décès attribuables aux particules fines.
  • - 22% des cancers du poumon attribuables aux particules.
  • - 11% d’accidents vasculaires cérébraux attribuables aux particules fines.
  • - 43% de cas d’asthme attribuables aux particules fines.

Chemin à parcourir vis-à-vis des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Si les concentrations de particules fines (PM2.5) et dioxyde d’azote (NO2) continuent de diminuer pour atteindre les valeurs guides de l’OMS, le bénéfice sanitaire à long terme pour la population âgée de 30 ans et plus serait de :

  •  92 décès/an évitables pour 100 000 habitants pour les PM2.5,
  • 15 décès/an évitables pour 100 000 habitants pour le NO2.

Des différences d’impact sur la santé au sein de la population

En 2009 et en 2019, plus la population est défavorisée socialement, plus elle est exposée à la pollution de l’air et plus elle est concernée par des décès attribuables à une exposition à long terme.

 

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