Le dispositif de mesures : un réseau au plus proche du terrain

Mots clés

Concentration polluants Mesures Open-Data

Le dispositif de mesures : un réseau au plus proche du terrain

L’état de la qualité de l’air que l’on respire est mesuré sur le territoire grâce à un dispositif régional d’une cinquantaine de sites de mesures.

Comment ça fonctionne ?

Plus de 30 polluants atmosphériques sont analysés avec du matériel de mesure spécifique étalonné et vérifié.

Mesures en temps réel

Les stations de mesures sont des cabines équipées d’appareils de surveillance qui prélèvent l’air extérieur via une tête de prélèvement. L'air est analysé en continu et en temps réel pour connaitre les concentrations des polluants. Ces données sont rapatriées plusieurs fois par jour sur les serveurs d’Atmo Occitanie afin d’être validées.

En fonction de l’emplacement d’une station, on distingue :

des stations de fond : représentatives de l’exposition moyenne de la population et non exposées à une source de pollution directe.
des stations à proximité du trafic routier ou de zones industrielles, caractéristiques des niveaux de pollution maximaux auxquels la population est susceptible d’être exposée.

Mesures différées

En complément de ces mesures en temps réel, des dispositifs de mesures différées utilisent des préleveurs (ou d’autres dispositifs de type jauges, échantillonneurs passifs, canisters), accumulant les polluants sur un support. Ces supports sont ensuite analysés à posteriori en laboratoire accrédité.

Ce type d’analyse peut être utilisé pour mesurer d'autres polluants règlementés (métaux, benzène et benzo[a]pyrène) et non-règlementés comme les phytosanitaires, les HAP, … Il sert aussi à compléter les informations qui peuvent être tirées des mesures en temps réel effectuées par le dispositif de stations.

Quel est son intérêt ?

Les données issues des dispositifs de mesures sont utilisées pour compléter et enrichir la modélisation de la pollution atmosphérique. Elles sont également utilisées pour prévoir la qualité de l’air au quotidien, et pour l’évaluation annuelle de la qualité de l’air sur le territoire régional.

Ces données sont diffusées sur notre site internet et via une base de données nationale gérée par le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA), appelée Géod’air, afin d’assurer une centralisation des données au niveau national et un rapportage au niveau européen.